Bien armé-e en cas d’urgence
Les systèmes d’urgence permettent aux personnes âgées de vivre plus longtemps chez elles. Grâce aux avancées technologiques, il existe aujourd’hui bien plus d’options que le célèbre bouton porté au poignet.
Les chiffres du Bureau de prévention des accidents (BPA) sont sans équivoque: chaque année, plus de 280 000 personnes font une chute qui les conduit chez un médecin ou dans un hôpital pour se faire traiter – 88 000 d’entre elles ont plus de 65 ans. Et chaque année, 1500 seniors décèdent des suites d’une chute. La prévention s’avère donc essentielle, tout comme une réaction rapide en cas de chute. Cela peut non seulement sauver des vies, mais aussi permettre aux personnes âgées de rester plus longtemps à leur domicile.
Alors que, par le passé, un gros bouton porté au poignet constituait la seule option pour contacter rapidement le monde extérieur en cas d’urgence, il existe aujourd’hui une multitude de solutions, bien plus discrètes et sophistiquées. Pour bien choisir son système, il faut tenir compte de certains critères:
Destinataire de l’appel d’urgence: faut-il alerter un proche ou une centrale d’urgence?
Protocole d’appel d’urgence: en cas d’alarme, une équipe d’urgence est-elle immédiatement dépêchée sur les lieux ou est-ce qu’un contact oral est établi?
Mobilité: le système d’urgence doit-il fonctionner uniquement à la maison ou également à l’extérieur?
Facilité d’utilisation: la personne qui porte l’appareil est-elle tournée vers les nouvelles technologies?
Bouton, montre ou smartphone?
Le bouton d’urgence
La montre d’appel d’urgence
Les montres connectées et les applis d’urgence
Les solutions analogiques
La situation de la personne concernée est déterminante pour savoir si elle a effectivement besoin d’un système d’urgence et de sécurité. «Une solution de ce genre peut être très intéressante pour les personnes vivant seules et n’ayant aucun réseau de voisinage actif, affirme le spécialiste de Pro Senectute. Il préconise toutefois d’impliquer le réseau social: «Il est important de convenir de certains signes avec le voisinage: les stores sont-ils relevés, le panonceau sur la porte est-il retourné, la boîte aux lettres a-t-elle été vidée, un contact téléphonique a-t-il eu lieu aujourd’hui?» Mais tous les systèmes d’urgence ont un point commun: ils sont une aide, mais ne garantissent pas une sécurité absolue. «Ce sont bien souvent les proches, et non les personnes concernées, qui désirent une surveillance sans faille», conclut Udo Allgaier.