Lorsque le cœur bat à toute allure en altitude

À partir de 2000 mètres, le mal aigu des montagnes peut se manifester sous l’effet de l’altitude. En effet, le corps ne s’adapte pas toujours à la diminution de l’oxygène. Le mal aigu des montagnes peut toucher les hommes et les femmes. Les jeunes sont davantage concernés. On remarque en effet que les personnes de plus de 50 ans en sont rarement frappées.

Ce phénomène touche entre 20 et 40% des alpinistes. Nombre d’entre eux n’en sont néanmoins pas conscients, car les symptômes apparaissent au bout de six à douze heures après qu’ils ont été exposés à une haute altitude et disparaissent d’eux-mêmes. Au-dessus de 3000 mètres, les symptômes s’accentuent.

Outre un rythme cardiaque élevé, d’autres symptômes peuvent apparaître: maux de tête, perte d’appétit, nausées, vomissements, vertiges, troubles du sommeil, troubles cognitifs, température corporelle élevée et gonflements au niveau des mains, des pieds et des paupières.

Ne gravissez pas plus de 300 à 500 mètres par jour. Votre organisme aura ainsi suffisamment de temps pour s’accoutumer aux nouvelles conditions. Si les symptômes sont légers, un jour de repos à la même altitude peut s’avérer suffisant. Si les troubles persistent le lendemain, vous devez redescendre. Si les symptômes sont graves, mieux vaut redescendre immédiatement accompagné d’une autre personne.

Les familles ne doivent pas prendre de mesures particulières lorsqu’elles décident de faire une randonnée en altitude: les enfants réagissent pratiquement comme les adultes. Toutefois, mieux vaut ne pas se rendre à des altitudes supérieures à 3000 - 4000 mètres avec des enfants en âge préscolaire. Par ailleurs, avec des enfants, Medgate recommande de dormir à moins de 2500 mètres.